Madame de Pompadour

 

Madame de Pompadour

Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, née le 29 décembre 1721 à Paris et morte le 15 avril 1764 (à 42 ans) à Versailles, est la première maîtresse officielle du roi de France Louis XV.

Elle a eu une enfance un peu agitée, Jeanne-Antoinette découvre les arts, les lettres et la rhétorique. Elle reçoit une bonne éducation de bourgeoise. En 1741, à la suite d'un mariage arrangé, elle devient Madame Le Normant d'Étiolles. Son riche mari lui permet de vivre une vie aisée. Elle fréquente les cercles littéraires et culturels de Paris où elle se distingue.

Pendant ce temps, le Roi marié depuis 1725 à Marie Leszczynska se lasse de sa femme à laquelle il est pour l'instant resté fidèle. En 1745, un bal est organisé, mais les participants sont masqués. Ces conditions donnent l'occasion au Roi de courtiser sans se faire remarquer. Ainsi rencontre-t-il sous les traits d'un if pendant la fête une belle femme au teint gracieux et aux beaux discours. C'est en réalité madame Le Normant d'Étiolles, déguisée en bergère.

Dès lors, une liaison commence. Louis XV fait ériger les terres de Pompadour en marquisat et les offre à Mme Le Normant d'Étiolles, tandis que celle-ci procède à la séparation avec son mari. Elle loge dans une chambre qui communique secrètement avec celle du Roi. Elle conquiert vite la confiance du roi. Elle s'impose en maîtresse absolue du château de Versailles où elle organise fêtes et repas. Elle se montre dans les salons du palais et préside les réceptions, en fréquentant les grands intellectuels. Elle témoigne son amitié à la Reine qui lui parle toujours en des termes très courtois. Elle est tout juste tolérée par la famille royale (en particulier les filles du roi) et détestée par les courtisans qui n'étaient pas de sa coterie.

Selon son rôle politique

Elle entretient également une forte influence politique sur le Roi. Elle sait se faire respecter même des ministres, comme le montre la disgrâce de Jean-Frédéric Phélypeaux de Maurepas, secrétaire d'État soupçonné d'avoir commandité d'un écrit satirique contre la marquise. Inversement, ceux qu'elle admire n'éprouvent pas grandes difficultés à monter en grade : ainsi en 1758 Étienne de Choiseul qui bénéficiait de son soutien entre-t-il au gouvernement.



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