Les Trois Glorieuses

  

Les Trois Glorieuses

La Révolution française de 1830, dite aussi révolution de Juillet ou encore Trois Glorieuses, est une révolution qui s'est déroulée à Paris du 27 au 29 juillet 1830. Une partie des Parisiens se sont soulevés contre la politique très réactionnaire du gouvernement du roi Charles X. Comme elle a duré trois jours, on l'appelle aussi les Trois Glorieuses. Contrairement aux espoirs d'une partie des révoltés qui auraient souhaité le rétablissement de la république, la révolution de Juillet a mis fin à la Seconde Restauration, en chassant le roi Charles X, et en établissant la monarchie de Juillet, avec le roi Louis-Philippe Ier cousin du roi déchu.

Pourquoi y a-t-il eu une révolution parisienne en juillet 1830 ?

- Des journaux d’opposition vont donner l’appel à l’opposition et des combats ont lieu sur une révolution anticléricale et antimonarchiste 

- Il y a eu une révolution parisienne en juillet 1830 car les parisiens se soulèvent contre la fin de la liberté de la presse.

- Le peuple, mécontent de la politique réactionnaire de Charles X, une insurrection éclate à Paris.

 

En trois jours, les Parisiens révoltés renversent le roi Charles X, qui était en vacances dans son château de Saint-Cloud à proximité dans l'ouest de Paris.

Les Trois Glorieuses sont une révolte qui a eu lieu du 27 au 29 juillet 1830, d'où le nom des Trois Glorieuses (trois jours). Elle a eu lieu car le roi voulait supprimer le droit de presse. Le droit de presse, décidé en 1789 pendant la Révolution française, dit qu'on doit pouvoir publier ce qu'on veut (liberté d'expression) : «La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.» (article b19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme.)

D'après plusieurs sources différentes le nombre des exécutés s'élève de 8000 à 12000 personnes. Les environs du Louvre ont été les lieux des combats. Ils se terminent par le départ de Charles X. Ce dernier est remplacé par un nouveau roi, Louis-Philippe 1er. Ce n'en est pas encore la fin de la monarchie.

27 juillet 1830

Les journaux paraissent sans demander l'autorisation. Dans le journal Le National, fondé par Laffitte, Adolphe Thiers a rédigé un manifeste protestant contre les ordonnances. La police intervient pour briser les presses à imprimer du journal. Les commerçants et les industriels de Paris, victimes des modifications électorales, mettent en congé leurs salariés afin qu'ils soient libres de se joindre à d'éventuels mouvements de population contre le gouvernement. Les républicains prennent les armes et commencent à édifier des barricades. Face à l'agitation le maréchal Marmont ne dispose que de 12 000 hommes environ (la plus grande partie de l'armée se trouve alors en Algérie).

L'armée, engagée dans les quartiers populaires du nord et de l'est de Paris, doit combattre dans un dédale de rues étroites, sinueuses où on ne peut utiliser les canons de l'artillerie. Le fusil des soldats n'est guère supérieur au fusil de chasse dont disposent les révoltés. Des étages, des toits, on déverse des meubles, des tuiles, des bouteilles sur les soldats. Les barricades prises par l'armée sont aussitôt rebâties après le passage de la troupe, qui peuvent alors se "faire tirer dans le dos".

28 juillet 1830

Les gardes nationaux (la bourgeoisie armée) se joignent aux insurgés. On déploie le drapeau tricolore (celui de la Révolution de 1789) pour l'opposer au drapeau blanc possédant une fleur de lys du roi. L'armée est incapable de progresser dans la capitale. Marmont doit la replier sur les quartiers plus aisés du Louvre, des Tuileries et de la place Vendôme.

29 juillet 1830

Les Parisiens attaquent à leur tour. Ils s'emparent du Palais-Bourbon, le siège de la chambre des députés. Deux régiments de l'armée royale changent de camp. Marmont doit évacuer Paris. Le soir le roi, fait savoir qu'il retire les ordonnances. Mais personne ne veut l'entendre.

Quelques jours après

Les insurgés ont renversé Charles X, mais que mettre à la place du roi ? Beaucoup comptaient restaurer la République. Le 30 juillet les députés et les journalistes favorables au duc d'Orléans font placarder des affiches qui rappellent le passé "patriote" du duc, et son engagement pour l'avenir: il sera "un roi-citoyen". Sans condition les représentants du peuple (95 députés présents à Paris) proposent que le duc d'Orléans soit nommé Lieutenant-Général du royaume. Le 31 juillet le duc d'Orléans accepte le poste et se rend à l'Hôtel de Ville de Paris, le quartier général des républicains. Là, devant la foule réunie, il reçoit l'accolade de La Fayette, tous les deux enroulés dans le drapeau tricolore. Ainsi les républicains se font voler leur victoire par les Orléanistes.

Le 2 août, repliés à Rambouillet, Charles X et son fils le duc d'Angoulême abdiquent en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux, fils posthume du duc de Berry. Puis, menacé par une intervention des Parisiens, le roi, soldats fidèles déployés, prend le chemin de l'exil. Il se rend à Cherbourg où il s'embarque pour le Royaume-Uni. Le 9 août, les députés ayant modifié la Charte de 1814, le duc d'Orléans est proclamé "roi des Français" sous le nom de Louis-Philippe Ier. Commence alors la Monarchie de Juillet.



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