François I, roi de France

 

François I

François I est le fils de Louise de Savoie et de Charles d'Orléans, lui-même arrière-petit-fils de Charles VI, roi de France de 1380 à 1422.

Par rapport à son politique intérieure, François I renforce le pouvoir royal en éliminant le Connétable de Bourbon et en confisquant ses immenses territoires qu'il annexe au domaine royal. En créant une Cour somptueuse, il attire auprès de lui les nobles qu'il transforme en domestiques de luxe.

Par le Concordat de Bologne signé avec le Pape Léon X en 1516, il nomme la plupart des évêques et des abbés catholiques. C'est un des moyens d'installer l'absolutisme en France. Par l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, il organise l'état civil et fait de la langue française la langue officielle du royaume.

Influencé par sa sœur Marguerite d'Angoulême, favorable aux idées religieuses nouvelles, François I se montre tolérant pour les protestants. Mais en 1534, après l'Affaire des placards il commence les persécutions religieuses contre les réformés, tout comme en 1545, il laisse persécuter les Vaudois.

Par rapport à son politique extérieure, une grande partie du règne est consacrée à la lutte contre les Habsbourg. En 1515, par la victoire de Marignan, il devient maître du Milanais, obtient du pape la signature du Concordat de 1516, et signe avec les Suisses une alliance perpétuelle. Mais en 1519, il échoue dans sa candidature pour être élu empereur germanique.

Pour tenter de desserrer l'étreinte, François I essaye de s'allier avec le roi d'Angleterre Henri VIII, mais c'est un échec. Par la suite, il s'allie aux princes protestants allemands en guerre contre l'empereur (1531) et même avec les Turcs musulmans (1536) qui sont en train de conquérir l'Europe orientale.

En 1525, François I, battu à Pavie, est emmené en captivité à Madrid et doit signer sa renonciation au Milanais, aux Flandres et céder la Bourgogne à Charles Quint. Libéré, il renie sa signature et reprend la guerre. En 1529, il signe avec l'empereur le traité de Cambrai où chacun des deux adversaires renonce, l'un à la Bourgogne, l'autre au Milanais.

 


 

 

 

Comentarios